Dimanche 15 Juillet 2012
Quand au roi Albert II, j'ai une question: pourquoi ne reconnaît-il pas sa progéniture illégitime: Delphine de Selys? Hein, pourquoi ne la reconnaît-il pas?
Pourtant lui, on le reconnaît bien en elle. Posez-lui, à la place de sa royale couronne, une perruque blonde, affublez-le d'une robe flashy et faites-le poser devant une sculpture en papier mâché (qui ne mâche pas ses mots contre la royauté)...
Vous obtiendrez une Delphine plus vraie et mature.
Albert de Monaco lui, reconnaît les siens! Regardez le petit Alexandre Coste, obtenu par avion durant un vol sexy auprès d'une jolie Africaine. Il l'a bien reconnu cet enfant! Pourtant, à première vue, la ressemblance n'est pas est frappante.
LUNDI 16 AVRIL 2012
Encore une victime du Titanic!
Le décor: Ecole Hamaïde, top classe de l'enseignement primaire. Années 60' .
Une salle d'études, une institutrice: jolie blonde, froide, très froide, ronde, chignonnée, bien mise, bonne éducation...
De l'autre côté du bureau : 20 étudiants de 8 ans, attentifs et confiants.
Parmi eux, un enfant aux dents mal rangées, comprimées dans un appareil dentaire du plus mauvais goût, enfant qui a cela de remarquable: être seul en classe à en porter un et ce, depuis hier!
C'est la nouvelle torture à la mode pour les enfants dont les parents responsables et vigilants fréquentent les orthodontistes.
L'institutrice été prévenue par la mère ce matin: une diction malaisée, une gêne, des silences, une adaptation difficile, une douleur....
Aujourd'hui, programme scolaire: Le Naufrage du Titanic !
Notre "Demoiselle" a expliqué toute l'histoire: un rêve qui sombre dans le cauchemar le plus noir et le plus glacé. Elle a rédigé un texte: "Le Titanic" à la craie blanche sur tableau noir. Maintenant quelqu'un va le lire.
Elle élève sa main légère et gracieuse, tend un index qui se veut indécis mais ses yeux sont déterminés: elle a repéré sa victime: "Toi!" désigne-t-elle...
L'enfant à l'appareil se lève; Il sent tous les regards sur lui, seul celui du professeur n'est pas amical, plutôt goguenard. Les enfants se taisent, une attente angoissante plane, le ciel s'assombrit au-dessus du Titanic.
La voix timide déclame: "Le Titchanic. Le Tchitchanic quittcha Chouthampton le dich avril dichneufchent douch" .... La voix déchirée s'arrête, l'obstacle déjà....
Le professeur maintient le cap, elle veut poursuivre la route de l'humiliation:
-" Continue!" ordonne-t-elle.
Pas de réponse.
-"Continue!" tempête-t-elle.
Silence radio.
- "Si tu n'obéis pas tu sors!"
Je ramasse mes affaires et quitte le navire. Un silence de mort erre dans la classe, sans doute le même que celui qui flottait sur l'océan huileux après le naufrage.... Sauf que je n'ai pas coulé.
LUNDI 17 OCTOBRE 2011
Le cas Khan
Comparons deux attitudes face à l'adversité:
Voici un homme accusé de pédophilie enfermé durant 23 mois tentant de se supprimer à plusieurs reprises perdant sa famille, son travail et 50 kilos pour finalement être entièrement innocenté et acquitté.
Plusieurs années passent, il écrit son histoire. Le cinéma veut réaliser un film basé sur son calvaire.
Pendant l'entretien qu'il accorde à l'acteur qui va l'incarner dans le film, l'homme pleure, son émotion et sa douleur sont toujours bien vivantes. L'acteur se sent vraiment gêné, lui qui cherchait la meilleure façon d'interpréter son personnage en cernant sa réalité repart plein de compassion refusant de replonger la victime dans son passé atroce. Il s'agit bien sûr de Alain Marécaux broyé par un système judiciaire déficient dans l'affaire d'Outreau en 2001.
Voilà un autre homme pressenti comme candidat sérieux pour le poste de prochain président de la république française en 2012. Il est accusé d'agression sexuelle sur une femme de ménage dans un hôtel à New York en 2011.
Arrêté dans cette même ville, il est observé par des millions de personnes abasourdies, durant plusieurs semaines. Menottes au poing, en route vers la prison, entouré de policiers américains qui n'ont pas l'air de plaisanter, hué par des femmes de ménage à la sortie du tribunal, braceleté pour éviter fuite ou récidive. Reclus dans un appartement au luxe indécent, surveillé par des caméras et des gardes du corps. Son parti politique embarrassé, ses détracteurs et ses ennemis politiques qui se gaussent, les journaux l'accablant ou le défendant, le net qui se moque, les chaînes de télé en alerte rouge. Finalement de retour au pays, souriant, saluant les journalistes comme la reine d'Angleterre en visite officielle, les journalistes à ses pieds, quémandant un avis, une réponse, une photo....Un cirque médiatique incroyable, des cris de joie, pas de confettis mais des personnes se félicitant d'avoir partagé son vol, de l'avoir vu dans l'avion: le messie tombé du ciel, sur le siège près de la fenêtre, en business classe... Quelle classe! Retour salué aussi par la dénonciation de 2 autres femmes victimes de son délire sexuel compulsif.
Il s'agit de D. Strauss Khan laissé libre de ses mouvements (agressifs?) par un système judiciaire ... ??? Comment le qualifieriez -vous ce système?
Qu'en pensez-vous?
Avez-vous aussi regardé les commémorations à New York? Que d'émotions et de larmes versées. Comme vous, je suis toujours incrédule et bouleversée. Toutes ces années, j'ai été dans le déni total.
Quand la tragédie est survenue, j'étais en France.
Par hasard, dans un pub irlandais où je m'étais arrêtée pour savourer une bière Guiness, voyant ce qui se passait sur l'écran géant, ai demandé en souriant au barman: "c'est le dernier film catastrophe de Spielberg?"
L'homme derrière le comptoir, d'un air abattu, essuyant ses verres: "non, c'est une attaque terroriste sur N. Y...
Je ne pouvais pas le croire. New York, la ville qui m'avait appris à grandir, émerveillée, la tête haute, espérant ses sommets....
Marchant tout bas, d'un pas incertain, croisant des gens silencieux dans les rues inondées de soleil, comme dans un monde à l'envers, suis arrivée devant la porte, chez ma soeur.
Elle a ouvert très chamboulée: "Viens vite voir ce qui se passe à New York...". Ma voix assourdie, le coeur au bord des lèvres : "Qu'est-ce qui se passe?".... Je ne voulais pas qu'elle sache que je savais déjà.
Elle, retournant s'arrondir sur le sofa, dans les bras de son mari, moi, direction la terrasse, organisant des jeux avec son bébé.
Rien voir surtout, rien savoir... L'enfant non plus ne doit pas réaliser, ne doit pas souffrir de l'émotion des adultes, du monde affreux des adultes.
Après un long temps, insupportable, tançant ma soeur et son mari: " Arrêtez de regarder ces images horribles! "
Images si humiliantes pour les américains, pour tous ceux qui idéalisent "le Rêve américain". Il fallait préserver CE Rêve, Ces Gens, Le Monde.
Ce jour-là, tous mes idéaux sont tombés en poussière, avec les victimes, avec les tours.
Après, je ne voulais plus jamais retourner à N.Y. La peur avait remplacé l'espoir.
Bonjour CarolJ'ai lu avec intérêt vos expériences émouvantes le 9/11, il y a dix ans. Nousétions aussi horrifiés, mais c'était presque comme une contrainte (unefascination morbide) de regarder la télé et la tragédie qui se déroulait etcontinuait à se dérouler. C'était si incroyable (négativement). Nous avonsregardé la télé toute la journée, comme pendant la journée quand Diana estmorte. Cependant, les événements à N.Y. étaient plus horrifiques.Alors hier, nous avons regardé les commémorations. J'ai raconté à Pete ce quevous avez écrit. Il compatit à vos sentiments mais, pour lui, il y a toujoursde l'espoir: "comme le phénix qui renaît de ses cendres".Bisous
Meri.
Cher Albert,
Il faut vous dire: Mon mari est déchaîné! En effet, il a lu dans son adoré "Canard enchaîné" que Monaco, votre principauté, donc vous, avez consenti à débourser "only" quelques pauvres 20.000 euros pour la Somalie qui crève de faim alors que 20 millions d'euros ont été déboursés pour votre mariage.
"Le mariage de ces 2 imbéciles" ( précise-t-il gracieusement).
Ses insultes me révoltent: Quoi! Albert un imbécile?
Voilà ma jeunesse dans sa bouche, souillée. Comment? Vous si raisonnable et timide, vos soeurs si dynamiques, votre maman, gracieusement belle, vos amours, leurs amis et inversement, les "Jours de France" sur Monaco, le cinéma... un régal...
Je, donc, m'insurge: "ça m'étonnerait qu'Albert n'ait pas eu le geste plus large, lui qui lutte âprement pour la protection de la nature!"
Mon mari (désarçonné, car très à cheval sur les principes du "Canard"): La protection de la nature? Quel rapport???
Moi: Crever de faim n'est pas naturel!
Et, "de toutes les manières" comme dirait mon beau-frère qui est de Marseille, si, pour fêter vos noces vous avez souffert d'une inclination aux dépenses, celles-ci s'accommodaient avec l'état de votre fortune. Pourquoi vous en blâmer? Vous nous avez offert un bien joli spectacle, plein d'émotions et d'élégance...
Nous vous savons juste et généreux, ce qui laisse supposer que ces médires sont inexacts.
Pour conclure: "Que les sots mal y pensent".
Ps: Vous nous obligeriez si vous pouviez confirmer ces positives convictions.
Recevez, Monseigneur (et non Mon saigneur) l'expression de mon profond respect.
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