Bon Envol!



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Une interview
















"Grain-terview":


Journaliste et son micro: Alors pour notre hebdo “Délireabérration” journal français, de gauche qui a la priorité sur les journaux de droite, aujourd’hui nous interviewons la rédactrice vedette de “Blog-A-Part”, fameux blog qui vraiment débloque! Bonjour Carol Donnay, pour notre journal, dites-nous tout d’abord, comment vous appelez-vous?


C.D: Comme mon nom l’indique.


J: Ah très bien! Et votre prénom?


C.D: C’est le même que tout à l’heure.


J: Evidemment, suis-je bête! Etant née en Belgique, quelle est votre nationalité?


C.D: Bonne question... Disons cosmopolite, pour éviter les polémiques.


J: Paul et Mick? Qui sont-ils? Pourquoi voulez-vous les éviter?


C.D: Les polémiques c'est la critique.


J: Tiens, c'est intéressant comme mot, je le replacerai... Rappelez-moi votre profession si vous le voulez bien… attendez, j'ai planqué ça sur un post-it quelque part..... un moment… je cherche…


C.D: Pour ne rien vous cacher, je suis professeur de français.


J: Du français? En Belgique? Je pensais que tout le monde devait parler néerlandais ici.


C.D: Si vous préférez interroger un professeur qui parle néerlandais…


J: Non non, il n’en est rien, je ne parle que français de toute façon.


C.D: Ah… et vous pensez en quelle langue?


J: ….? Bon, euh, pouvez-vous nous parler de vos intérêts? Je suis sûr que nos lecteurs seront très intéressés.


C.D: Pour tout vous dire, je suis fana de cinéma, de photos, de lecture, de balades à vélo, à pied, à la mer si possible et j’aime mes amis, ma famille (si, si!) et mon chat d’un amour fou, inconsidéré, inconditionnel.


J: Un chat dans ce canard, je ne sais pas si je dois le mentionner, certains lecteurs pourraient être allergiques… Mais ce blog, d’où vous en est venue l’idée?


C.D: Une amie américaine très talentueuse en a fait un qui marche du tonnerre de feu de dieu, elle a plus de 35.000 lecteurs assidus, acharnés. Quel défi! et puis c’est aussi une façon de partager et d’échanger ses idées, idéaux, opinions ses rires ou ses larmes avec d’autres. Quelle belle monnaie d’échange.


J: Notre journal a aussi quelques lecteurs, une grosse centaine je dirais, peut-être même plus!


C.D: Je comprends tout…! Et bien voilà, merci de vous être déplacé, envoyez-moi un exemplaire de notre entretien bientôt.


J: Oui, oui, bien sûr! Cet entretien paraîtra probablement l’année prochaine, dès que le rédac’chef sortira de prison…. problèmes de drogue…


C.D: C’est stupéfiant!


J: Bon, il reste à faire une petite photo… Attendez… Voilà, souriez, on ne bouge plus……Oh merde la batterie est nase.


C.D: …Elle n’est pas la seule!

.

Esprit es-tu là?




          Mes amis ont du génie
Madame de L. est affligée d' une constipation chronique et elle en souffre beaucoup.
Pour se changer les idées, elle sort parfois en compagnie de sa voisine. Celle-ci vit sous le gouvernement de son chat despotique.
Madame de L. me raconte que, lorsqu'elles rentrent guillerettement de leurs soirées en général fort réussies, passée le seuil de son appartement la gaieté de la voisine disparaît.
Si ce n'est plus une surprise depuis longtemps, il est toujours désagréable de devoir nettoyer à fond et au déthol l'évier de la cuisine emplit d'excréments félins.
En effet, le petit tyran fourré, ne tolère pas que son amie à deux pattes ignore sa présence majestueuse et s'en aille vers d'autres sujets d'attention. Ca le fait "proprement" c....
Dont acte ! A chaque sortie, systématiquement, avec une facilité et une constance déconcertantes, il laisse parler ses humeurs sombres....  
En évoquant ces délits défécatoires,  Madame de L.. affiche un visage outré et d' un ton réprobateur m'interroge: " Tu te rends compte, ce chat......?" 
- " Ah ben, ça alors...."  Compatis-je
Oui tu imagines, quelle chance il a...!! "


Monsieur "Mimi Mécano"
Garagiste de son état et gérant d'un humour tendre et adorable, Mimi tes blagues insensées.....

Mimi, passant devant un échafaudage sur lequel évolue un ouvrier funambule vraiment haut perché, fait cette sortie qui a sur moi une retombée euphorique:
-" S'il tombe et qu'il se tue c'est la mort..."
Et de poursuivre en regardant les évolutions périlleuses de l'inconscient ouvrier:

" Roulement de tambour, Mesdames Messieurs, voici l'homme qui n'a qu'un poumon, il va exécuter pour vous, là-haut sur son trapèze, un triple saut périlleux arrière avec  réception sur l'orteil gauche, s'il tombe et qu'il se tue, c'est la mort! 
Applaudissez en silence.


Wendy F. 
Ravissante Anglo-Australienne vivant à Manhattan, écrivaine, épouse d'un business man parisien très aisé, cherche une nouvelle baby- sitter francophone pour apprendre la langue française à son petit garçon.
Je trouve "La Perle",  simplement c'est une perle un peu terne physiquement et mal fagotée. Sachant Wendy assez sophistiquée, je la préviens.
La réponse en français mal maîtrisé est nette: Je s'ens fous, je va pas la marier! "


Guy A. 
La quarantaine joyeuse, affronte un vieux malotru riche fumant cigare et roulant carrosse qui l'enguirlande pour un emplacement sur un parking à  Monaco.
Ils en viennent presque aux mains. Avant d'étrangler le paltoquet, Guy lui lance, fronçant les sourcils et brandissant sous son nez un doigt sévère : "...Et ta maman, elle sait que tu fumes?"...


Sophie P. 
On parle de pièces de théâtre. A l'évocation du titre : "Du vent dans les branches de Sassafras" Sophie s'inquiète de son inculture : " Qui c'est ça, Sassafras?"

Valérie D.
Ma soeur raconte à son amie Valérie qu'un élève de sa classe au comportement inapproprié, s'est fait sortir "manu militari" par un professeur irrité.
Valérie s'enquiert, elle qui est dans la même école: " C'est qui ce Manu?"

Michel B.
Avocat et Bâtonnier partageant un immeuble avec plusieurs collègues: noms fictifs: Cabinet d'avocats: Dupuis, Durant Dupont. 
Dans son cabinet, une amie sur les genoux, pause tendresse, on frappe à sa porte....Il se redresse, prend un faux air affolé....
"Ciel, mon Dupuis!"


Carol D:
Décrivant, affolée, un exhibitionniste qui venait de lui en faire voir dans la forêt du Rouge Cloître:
"Il était torse nu et le pantalon assorti".

La même, qui pensait petite que "Luia" était un coureur cycliste et demandant quand il allait gagner depuis tout ce temps que les gens l'encourageaient avec leurs innombrables: "Alléluia, Alléluia!!!....." 
Toujours elle, petite, qui se demandait ce que pouvait bien être le "Crusoé" de Robin ( Robinson Crusoé) et s'insurgeait: " C'est pas un crusoé qu'on dit, on dit un canoë".

le film du mois

"The Artist" film muet qui parle droit au coeur, avec "Monsieur" Dujardin à qui je donne ma voix pour sa nomination aux oscars en 2012.

Oscar et Nous







Des acteurs et des actrices à Hollywood reçoivent des Oscars et des Césars pour des rôle interprétés brillamment dans des films. Oscars et Césars que dans l' exaltation du moment ils promettent toujours de partager avec des collègues moins chanceux ou des membres de l'équipe de tournage, ce qui bien entendu n'arrive jamais. ( Peut-être que le sculpteur César aurait dû compresser des "Césars" à petit bouts détachables et le créateur d' Oscar penser à fabriquer des bras, jambes et têtes amovibles à distribuer à tous ces "presque aussi bons que moi"... mais je suis quand même meilleur. 
Tout ceci pour dire que ces comédien(nes) de fiction ne jouent pas toujours le même rôle de héros dans la vie réelle. 
Exception pour Kate Winslet qui, au péril de sa vie, a sauvé (le mois passé) la maman de R. Branson restée prisonnière dans sa maison en flammes. 
Des hommes et des femmes qui ne font pas de cinéma, montrent souvent des comportements héroïques, font preuve de courage, venant du mot coeur, dans la  Vraie Vie. Ils mériteraient aussi un Oscar ou un Ose-coeur. 
Lisez ceci, c'est parlant:-)
09 septembre 2011

La Belgique lui ouvre ses bras

Melchior Wathelet régularise le séjour dans notre pays du héros du métro
Le secrétaire d’État à la Politique d’immigration et d’asile, Melchior Wathelet a décidé d’user du pouvoir discrétionnaire dont il dispose pour régulariser le séjour en Belgique de M. Ly Khali. Ly Khali est le héros du métro dont la DHannonçait lundi qu’il recevrait la distinction du Carnegie Hero Fund pour acte de bravoure.
Le 22 septembre 2010, ce demandeur d’asile de 25 ans, originaire de la banlieue pauvre de Dakar, avait risqué sa vie pour sauver un usager du métro tombé sur les rails à 900 volts dans la station bruxelloise De Brouckère. L’info, que Melchior Wathelet ne souhaitait pas rendre publique, est cependant confirmée par son cabinet. Cette décision qui est exceptionnelle est aussi le résultat d’une intervention personnelle de la députée fédérale Mme Zoé Genot.
À l’époque des faits, Ly Khali travaillait à la plonge dans les cuisines d’un hôtel bruxellois. Entre-temps, le demandeur d’asile a été débouté et a donc dû rendre son permis de travail : plus aucun employeur en Belgique ne pouvait l’employer. Dès lors que M. Wathelet a décidé de le régulariser, le héros du métro a maintenant aussi le droit de chercher du travail, et de travailler.
La régularisation est accordée pour la période d’un an renouvelable trois fois et à l’issue de laquelle le titre de séjour deviendra d’une durée indéterminée. “Si M. Khali apporte la preuve d’un contrat de travail, son titre de séjour en Belgique deviendra définitif. Il n’aura plus jamais aucun problème en Belgique”, confirme le cabinet Wathelet qui précise aussi que, pour M. Khali, “le titre Cire est délivré pour 12 mois alors que lorsqu’une régularisation est exceptionnellement accordée dans d’autres cas, c’est tout au plus pour 6 mois”.
L’embarras du cabinet Wathelet à confirmer l’information tient à la crainte d’être assailli de demandes similaires.
La décision est prise pour un homme distingué par la commission du Fonds Carnegie, que préside le ministre de l’Intérieur. Ly Khali a 25 ans. Pendant huit mois, il a été persuadé que l’homme qu’il avait secouru à De Brouckère était mort et qu’il avait pris ces risques pour rien. C’est une enquête de la DH qui a permis en mars de retrouver la victime et de s’apercevoir que ce père de deux enfants était toujours bien vivant. Ce matin, quand il lira le journal, le rescapé sera heureux.
Ly Khali n’a pas reçu l’avis officiel. Au moment d’écrire ces lignes, il ignore l’intervention du ministre. Quant à trouver du boulot, Ly a toujours dit qu’il en trouverait sans problème. C’est à contrecœur que l’hôtel qui l’occupait avait dû s’en séparer.
Ly était sous contrat à durée indéterminée. Un garçon, pour l’avoir rencontré, d’une gentillesse et d’un courage incroyables. L’hiver avait été dur pour Ly qui a pour l’instant de petits soucis de santé. Dans sa précarité, Ly ne pouvait même pas se faire soigner.
Gilbert Dupont (2011)  La dernière heure
Et vous? Avez-vous un jour mérité un Oscar pour un acte de bravoure? Etes-vous un héros ou une héroïne de l'ombre? Connaissez-vous des personnes qui agissent ou ont agi en héros dans la vie quotidienne? 
Oscarisez-vous, Oscarisez-les!

Animots



















                 
Ce bon George!

          "L'homme est civilisé dans la mesure où il comprend le chat."(G. Bernard Shaw)  


Merci Mark!



"If man could be crossed with a cat it would improve man, but it would deteriorate the cat." (Mark Twain)


Buffon est un bouffon!
" Le chat ne semble penser qu'à lui, ne vouloir aimer qu'à des conditions fixées par lui et n'accorder sa confiance que pour en tirer profit." (Buffon)






Animots bilingues français-anglais


Un chat: "miaou-miaou".
Meow - meow
Un coq: "cocorico".
Cock-a-doodle-doo 
Un âne: "hi han- hi han".
Hee - Haw Hee - Haw  
Un chien: " wouf- wouf".
wuff wuff, ou ruff ruff 
Un canard: " coin- coin".
Quack Quack 
Une vache: "meuh- meuh".
moo-moo 
Un mouton: " mêêêê-mêêê".
maa - maa 
Un perroquet: "coco-coco".
? no idea
Un oiseau: " cui-cui".
honk honk 
Une grenouille: "croâ-croâ"....
ribbit-ribbit

Expressions Idrôlatiques



Il Pleut


"Il pleut comme vache qui pisse" (français)
Il pleut très fort...

"It's raining cats and dogs" (anglais)
Il pleut encore plus fort...

Et dans votre langue, comment pleut-il?

French Cancans





Dimanche 15 Juillet 2012


Quand au roi Albert II, j'ai une question:  pourquoi ne reconnaît-il pas sa progéniture illégitime:  Delphine de Selys? Hein, pourquoi ne la reconnaît-il pas?
Pourtant lui, on le reconnaît bien en elle. Posez-lui, à la place de sa royale couronne, une perruque blonde, affublez-le d'une robe flashy et faites-le poser devant une sculpture en papier mâché (qui ne mâche pas ses mots  contre la royauté)...


Vous obtiendrez une Delphine plus vraie et mature.  
Albert de Monaco lui, reconnaît les siens! Regardez le petit Alexandre Coste, obtenu par avion durant un vol sexy auprès d'une jolie Africaine. Il l'a bien reconnu cet enfant! Pourtant, à première vue, la ressemblance n'est pas est frappante.






LUNDI 16 AVRIL 2012


Encore une victime du Titanic!


La dernière victime du Titanic parle, enfin!

Le décor: Ecole Hamaïde, top classe de l'enseignement primaire. Années 60' . 
Une salle d'études, une institutrice:  jolie blonde, froide, très froide, ronde,  chignonnée, bien mise, bonne éducation...
De l'autre côté du bureau : 20 étudiants de 8 ans, attentifs et confiants. 
Parmi eux, un enfant aux dents mal rangées, comprimées dans un appareil dentaire du plus mauvais goût, enfant qui a cela de remarquable: être seul en classe à en porter un et ce, depuis hier! 
C'est la nouvelle torture à la mode pour les enfants dont les parents responsables et vigilants fréquentent les orthodontistes.  
L'institutrice été prévenue par la mère ce matin: une diction malaisée, une gêne, des silences, une adaptation difficile, une douleur.... 

Aujourd'hui, programme scolaire: Le Naufrage du Titanic !
Notre "Demoiselle" a expliqué toute l'histoire: un rêve qui sombre dans le cauchemar le plus noir et le plus glacé. Elle a rédigé un texte:  "Le Titanic" à la craie blanche sur tableau noir. Maintenant quelqu'un va le lire.
Elle élève sa main légère et gracieuse, tend un index qui se veut indécis mais ses yeux sont déterminés: elle a repéré sa victime: "Toi!" désigne-t-elle...
L'enfant à l'appareil se lève; Il sent tous les regards sur lui, seul celui du professeur n'est pas amical, plutôt goguenard. Les enfants se taisent, une attente angoissante plane, le ciel s'assombrit au-dessus du Titanic. 
La voix timide déclame: "Le Titchanic. Le Tchitchanic quittcha Chouthampton le dich avril dichneufchent douch" .... La voix déchirée s'arrête, l'obstacle déjà....
Le professeur maintient le cap, elle veut poursuivre la route de  l'humiliation: 
-" Continue!" ordonne-t-elle. 
Pas de réponse. 
-"Continue!" tempête-t-elle.
Silence radio. 
- "Si tu n'obéis pas tu sors!"


Je ramasse mes affaires et quitte le navire. Un silence de mort erre dans la classe, sans doute le même que celui qui flottait sur l'océan huileux après le naufrage.... Sauf que je n'ai pas coulé.


LUNDI 17 OCTOBRE 2011

Le cas Khan


Comparons deux attitudes face à l'adversité: 
Voici un homme accusé de pédophilie enfermé durant 23 mois tentant de se supprimer à plusieurs reprises perdant sa famille, son travail et 50 kilos pour finalement être entièrement innocenté et acquitté.
Plusieurs années passent, il écrit son histoire. Le cinéma veut réaliser un film basé sur son calvaire. 
Pendant l'entretien qu'il accorde à l'acteur qui va l'incarner dans le film, l'homme pleure, son émotion et sa douleur sont toujours bien vivantes. L'acteur se sent vraiment gêné, lui qui cherchait la meilleure façon d'interpréter son personnage en cernant sa réalité repart plein de compassion refusant de replonger la victime dans son passé atroce. Il s'agit bien sûr de Alain Marécaux  broyé par un système judiciaire déficient dans l'affaire d'Outreau en 2001.

Voilà un autre homme pressenti comme candidat sérieux pour le poste de prochain président de la république française en 2012.  Il est accusé d'agression sexuelle sur une femme de ménage dans un hôtel à New York en 2011.
Arrêté dans cette même ville, il est observé par des millions de personnes abasourdies, durant plusieurs semaines. Menottes au poing, en route vers la prison, entouré de policiers américains qui n'ont pas l'air de plaisanter, hué par des femmes de ménage à la sortie du tribunal, braceleté pour éviter fuite ou récidive. Reclus dans un appartement au luxe indécent, surveillé par des caméras et des gardes du corps. Son parti politique embarrassé, ses détracteurs et ses ennemis politiques qui se gaussent, les journaux l'accablant ou le défendant, le net qui se moque, les chaînes de télé en alerte rouge. Finalement de retour au pays, souriant, saluant les journalistes comme la reine d'Angleterre en visite officielle, les journalistes à ses pieds, quémandant un avis, une réponse, une photo....Un cirque médiatique incroyable,  des cris de joie, pas de confettis mais des personnes se félicitant d'avoir partagé son vol, de l'avoir vu dans l'avion:  le messie tombé du ciel, sur le siège près de la fenêtre, en business classe... Quelle classe! Retour salué aussi par la dénonciation de 2 autres femmes victimes de son délire sexuel compulsif.
Il s'agit de D. Strauss Khan laissé libre de ses mouvements (agressifs?) par un système judiciaire ... ??? Comment le qualifieriez -vous ce système?
Qu'en pensez-vous?

11/09/2011


Avez-vous aussi regardé les commémorations à New York? Que d'émotions et de larmes versées. Comme vous, je suis toujours incrédule et bouleversée. Toutes ces années, j'ai été dans le déni total.

Quand la tragédie est survenue, j'étais en France.
Par hasard, dans un pub irlandais où je m'étais arrêtée pour savourer une bière Guiness, voyant ce qui se passait sur l'écran géant, ai demandé en souriant au barman: "c'est le dernier film catastrophe de Spielberg?"
L'homme derrière le comptoir, d'un air abattu, essuyant ses verres: "non, c'est une attaque terroriste sur N. Y...
Je ne pouvais pas le croire. New York, la ville qui m'avait appris à grandir, émerveillée, la tête haute, espérant ses sommets....

Marchant tout bas, d'un pas incertain, croisant des gens silencieux dans les rues inondées de soleil, comme dans un monde à l'envers, suis arrivée devant la porte, chez ma soeur.
Elle a ouvert très chamboulée: "Viens vite voir ce qui se passe à New York...". Ma voix assourdie, le coeur au bord des lèvres : "Qu'est-ce qui se passe?".... Je ne voulais pas qu'elle sache que je savais déjà.
Elle, retournant s'arrondir sur le sofa, dans les bras de son mari, moi, direction la terrasse, organisant des jeux avec son bébé.
Rien voir surtout, rien savoir... L'enfant non plus ne doit pas réaliser, ne doit pas souffrir de l'émotion des adultes, du monde affreux des adultes.
Après un long temps, insupportable, tançant ma soeur et son mari: " Arrêtez de regarder ces images horribles! "
Images si humiliantes pour les américains, pour tous ceux qui idéalisent "le Rêve américain". Il fallait préserver CE Rêve, Ces Gens, Le Monde.
Ce jour-là, tous mes idéaux sont tombés en poussière, avec les victimes, avec les tours.
Après, je ne voulais plus jamais retourner à N.Y. La peur avait remplacé l'espoir.





Bonjour Carol

J'ai lu avec intérêt vos expériences émouvantes le 9/11, il y a dix ans.  Nous
étions aussi horrifiés, mais c'était presque comme une contrainte (une
fascination morbide) de regarder la télé et la tragédie qui se déroulait et
continuait à se dérouler.  C'était si incroyable (négativement).  Nous avons
regardé la télé toute la journée, comme pendant la journée quand Diana est
morte.  Cependant, les événements à N.Y. étaient plus horrifiques.

Alors hier, nous avons regardé les commémorations.  J'ai raconté à Pete ce que
vous avez écrit.  Il compatit à vos sentiments mais, pour lui, il y a toujours
de l'espoir: "comme le phénix qui renaît de ses cendres".

Bisous
Meri.




Cher Albert,

Il faut vous dire: Mon mari est déchaîné! En effet, il a lu dans son adoré "Canard enchaîné" que Monaco, votre principauté, donc vous, avez consenti à débourser "only" quelques pauvres 20.000 euros pour la Somalie qui crève de faim alors que 20 millions d'euros ont été déboursés  pour votre mariage.
"Le mariage de ces 2 imbéciles" ( précise-t-il gracieusement).
Ses insultes me révoltent: Quoi! Albert un imbécile?
Voilà ma jeunesse dans sa bouche, souillée. Comment? Vous si raisonnable et timide, vos soeurs si dynamiques, votre maman, gracieusement belle, vos amours, leurs amis et inversement, les "Jours de France" sur Monaco, le cinéma... un régal...
Je, donc, m'insurge: "ça m'étonnerait qu'Albert n'ait pas eu le geste plus large, lui qui lutte âprement pour la protection de la nature!"
Mon mari (désarçonné, car très à cheval sur les principes du "Canard"): La protection de la nature? Quel rapport???
Moi: Crever de faim n'est pas naturel!

Et, "de toutes les manières" comme dirait mon beau-frère qui est de Marseille, si, pour fêter vos noces vous avez souffert d'une inclination aux dépenses, celles-ci s'accommodaient avec l'état de votre fortune. Pourquoi vous en blâmer? Vous nous avez offert un bien joli spectacle, plein d'émotions et d'élégance...
Nous vous savons juste et généreux, ce qui laisse supposer que ces médires sont inexacts.
Pour conclure: "Que les sots mal y pensent".

Ps: Vous nous obligeriez si vous pouviez confirmer ces positives convictions.

Recevez, Monseigneur (et non Mon saigneur) l'expression de mon profond respect.

Des Bouts D’Histoire à Dormir




Le petit nuage qui pleurait




Dear children. I am taking my pen to tell you a story about the little white cloud that cried.

He was a little white cloud who lived in seventh heaven  (without an elevator) with his parents, the Cumulus’.

The little cloud carried the sweet name of Cirro.  The Cumulus family lived above a charming country village that was quiet and always had beautiful weather.  The little cloud grew up and played nicely near his family. He played leap-frog with his brothers and sisters. He played with the winds.  He tanned himself in the rays of the sun and caressed the feathers of his friends, the birds who gave him fresh wind with their wings.  Sometimes he hung on their feathers and let them pull him along but they got annoyed with him. 

Oh Cirro,” they’d say, “You can’t fly.”  And they’d flap him away.



During the evenings when the sun set, his mother would put him gently in the arms of  a crescent moon who rocked him to sleep while  singing “Au Clair de La Lune”.  

Everyday, Cirro went down a little lower towards the the earth to admire the sunny village and to watch the children who were playing. He was surprised to learn they had the same games has he and his friends. They laughed and jumped in the sun, and in the evening they fell asleep in their beds, caressed by the silver light of the moon.  

Cirro’s parents protected his happiness and they lived in a serene sky.  Cirro was nice and kind and his mother promised him that when he grew up he could be anything he wanted…even a halo around the highest mountain.  It was Cirro’s supreme wish.

Everything was going well in cirro’s life.

Once day, however, while the family was sitting around the table drinking their goblets of fresh air, they heard a terrible rumble. A deafening noise that ripped through the sky like an angry cry.  Papa Cumulus had just enough time to protect his little family by making a barrier of himself as the big rigid bird with menacing wings and a long nose, tore through the sky.  This bird continued his course overhead and left behind him a long trail of smoke


What is that strange bird,Papa,” asked Cirro.
The sky is my witness, it is an airplane,” said Papa Cumulus.

Cirro asked a lot of questions and learned a lot of things too. He learned that planes are big birds created by man.  They take long journeys, they carry people and children and sometimes animals inside them, and fly to all the countries of the world. These birds have seen volcanoes and mountains and the most beautiful places on earth.

From that day forward, Cirro knew he wanted to travel.  He studied the map of the sky that he received form Orion on his first birthday and everyday he asked his parents when he would see another plane.  His mother explained that it was dangerous for a young cloud to go near an airplane.

You could be hurt, and lose a lot of water” said Mama Cumulus.  “This can be fatal for a cloud full of water.”

Cirro didn’t hear  a thing. He was too busy dreaming. And  there is nothing dreamier  than a stubborn little cumulus cloud.     He dreamt of attaching himself to the wings of the planes and discovering for himself the big wide world.  So, that’s exactly what he prepared to do…


The day arrived  when Cirro again heard the roar of the rigid bird.  And as it passed overhead, Cirro jumped.  He grabbed the wing but the plane was too quick, and Cirro rolled and tumbled along the featherless body and scratched his tummy.  He tried to grab the tail of the bird but the burning whistle from the back of the singed Cirro and hurled him into the arms of his father who took him home.

Cirro was very hurt.  He had lost a lot of water (and pride)... 


If you want to know next chapter of the story, let me know.



Les Mots à Séduire


S'amuser Aux Musées








Musée Van Buuren.   (Visite 2011)





Musée David et Alice Van Buuren
La passion du banquier et mécène David van Buuren pour la peinture et la sculpture fut rejointe par celle d’Alice, son épouse, pour les jardins. 




La villa de ce couple originaire des Pays-Bas constitue un joyau de l’architecture Art Déco, tant du point de vue extérieur (Ecole d’Amsterdam) que de la décoration intérieure.
Av. Léo Errera 41 
1180 Uccle Tél. : 02-343.48.51 Fax : 02-347.66.89 Email : info@museumvanbuuren.com http://www.museumvanbuuren.com 










En 1909, le néerlandais David s'installe à Bruxelles et épouse la belge Alice Piette. Mécènes, ils collectionnent les oeuvres d'art et donnent une vraie vocation culturelle à leur villa Art Déco. Après la mort de David, Alice poursuit leur collection jusqu'à la création de leur Fondation privée en 1970. Elle lègue maison, oeuvres d'art et jardin... ainsi est née le Musée Alice et David van Buuren.

La collection de peintures parcourt cinq siècles d'histoire de l'Art: Maîtres flamands et italiens du 15ème au 19ème siècle, dont plusieurs huiles des deux fils de P. Bruegel, une Ecole de Rembrandt, Guardi, Fantin-Latour, Ensor et Van Gogh. Au 20ème siècle, Signac, Van Dongen, Foujita, M. Ernst et l'école belge de Permeke, Wouters, Desmet et autres. David van Buuren est seul mécène de G. van de Woestyne, précurseur du surréalisme. 
Le jardin, un écrin de verdure, peut être visité en toute saison. Il est composé de plusiuers jardins plus petits: Jardin Pittoresque, le Labyrinthe et le Jardin du Cœur. Ce dernier jardin, à roseraie en motif géométrique, rappelle l'esprit linéaire Art Déco.



          Une étudiante en langue française s'exprime:














Mes sentiments/impressions sur le Musée van Buuren

Entrant dans la première pièce: la salle à manger, je remarque que c'est plus imposant que j'avais imaginé!   
Au début, ce sont les grandes dimmensions de la pièce carrée et la lumière traversant une énorme fenêtre qui m'impressionnent.  La fenêtre donne sur le jardin magnifique.  L'effet est comme un beau tableau.  
                             Ensuite, je note les meubles, tous dans le style 'Art Déco':
                             une grande table en bois exotique, des armoires gardant les
                             petits objets précieux en argent et en porcelaine.
Le salon ne me déçoit pas non plus.  Le style 'Art Déco' (poursuit) son oeuvre sur la cheminée et  sur les meubles carrés. Les grandes fenêtres invitent le merveilleux jardin à visiter l'intérieur. Les beaux tableaux peints par van de Woestyne illuminent les murs.  Un grand piano trône dans le salon.  On peut imaginer comment David et Alice van Buuren, avec leurs amis artistes, s'amusaient ensemble.  L'ambiance dans le salon est toujours vivante et sophistiquée!   
Suivons les: Alice, David et leurs amis fenêtres béantes, chantant, admirant les peintures, les fleurs du jardin, parlant de voyages en dégustant des mets raffinés. 
Montons les escaliers en bois ciré: on arrive dans le bureau de David.  Quel bureau!  Je serais contente d'habiter dans cette pièce, pas seulement pour y travailler!  Il y a un grand bureau sur lequel repose une machine à écrire manuelle.   Pour le confort et le repos: un fauteuil confortable devant la cheminée, une radio et encore de beaux tableaux à contempler.  La vue sur le jardin, d'en haut, est grandiose.
L' atelier de David situé à côté de son bureau, est plus ordinaire mais toujours avec beaucoup de lumière pour l'éclairer dans ses peintures d'amateur.
 Continuons notre visite: dans le jardin découvrons tous les recoins différents comme: une roseraie, des topiaires carrés et les fameux buis en forme de coeurs nommés: "Le jardin de coeur" par Alice.  Partout, sur la pelouse verte et riche, il y a des arbres magnifiques, majestueux en provenance de pays étrangers comme le Japon et la Chine.






                                                                Meri








                                                     Un moment de quiétude

















   


Une visite qui en vaut la peine!




Ce que j'ai préféré dans le Musée:
J'ai adoré la lumière qui était partout.  Grâce aux énormes fenêtres, chaque pièce était lumineuse et accueillante révélant la beauté des meubles et des objets, et comme j'ai dit avant, on avait l'impression que le jardin vivait aussi à l'intérieur.   Meri



Le théâtre de Toone (visite 2011)

Sis dans une maison datant de 1696, au milieu du quartier de la bouffe. Il s'agit d'un théâtre de marionnettes pour adultes, dont l'origine remonte à 1830, année où Antoine Genty, dit Toone en dialecte local, le créa. La tradition se perpétue vaillamment depuis et aujourd'hui, José Géal (Toone VII!) et son fils, Nicolas, assurent ensemble les différents spectacles. 


Pas moins de 33 pièces à leur répertoire, généralement de savoureuses parodies de classiques comme Le Bossu, Les Trois Mousquetaires, Lucrèce Borgia, Macbeth ou Othello. A Noël, place à la Nativité, et à Pâques, on ressort la Passion du Christ. Dernières créations en date: Guillaume Tell et Napoléon à Waterloo. 


Conformément à la tradition, des "manipulateurs" animent les personnages tandis que Toone VII ou Nicolas font toutes les voix à eux seuls, même les chants féminins. les pièces sont généralement dites dans un français émaillé de dialecte "bruxello-flamand", un mélange souvent hilarant! Autre particularité: si l'on se met bien devant, on voit les manipulateurs en plein travail. On aime cette transparence dans l'art. Ainsi, on assiste à deux pièces:  celle qui se joue sur la petite scène et celle jouée en coulisses. 

A l'entracte, on visite le petit musée avec ses dizaines de marionnettes du XIXe siècle. Les petits bonshommes ne sont pas fabriqués dans un seul et unique matériau: les têtes sont en carton-pierre, le corps est constitué de carton bourré de paille, les plus anciennes sont équipées d'yeux de verre tandis que les "bagarreurs" sont en bois. Dans chaque pièce, on retrouve Woltje, personnage vedette qui aide à dénouer les drames et aime bien jouer quelque tours pendables. Il trouve toujours sa place, quelle que soit l'histoire. Hergé se serait inspiré de Woltje pour composer le personnage de Tintin. S'il est vrai qu'il en a l'intelligence, la vivacité d'action ... et le pantalon de golf, personne n'a jamais confirmé cette influence et aucune littérature sur Hergé n'y fait allusion. 

Visite au musée Toone
Le 13 juillet 2011, Meri et moi sommes allées au musée Toone.


                                                                        La scène

                                                                 Un des Mousquetaires
                                                                      L'estaminet








                                                                    
                                                                          L'entrée












Dracula montre ses crocs au théâtre de Toone


J'appréhendais d' assister à un spectacle banal, vieillot avec de vielles poupées sales et mal manipulées, je craignais de ne pas mordre à l'hameçon des dialogues en bruxellois, de les trouver incompréhensibles. 
Mais, surprise!!!! La pièce était formidable, plus puissante que j'avais jamais imaginé.
Les marionnettes, vivantes, séduisantes, virevoltaient, s'exprimaient avec tous leurs membres, presque aussi réelles que de vrais acteurs de théâtre, la sophistication des costumes et des décors nous transportaient dans un théâtre réel. 
J'étais étonnée de comprendre le dialecte bruxellois, suffisamment  pour être capable de suivre les dialogues. 
Je les ai  trouvés amusants, hilarants: des mots d'esprit, des jeux de mots, la truculence du bruxellois, mélange de flamand et de français et même de l'anglais!!!
A l'entracte, nous sommes allées dans l'estaminet à l'étage supérieur et là, c'était le grenier aux découvertes: toute l'histoire du théâtre de Toone, tous les souvenirs du temps passé, de la gloire et des succès tapissaient les murs et le plafond: les photos jaunies, les affiches, les veilles marionnettes suspendues nous observaient de haut, d'un regard bienveillant. Un vieux piano, magnifiquement décoré, se reposant dans un coin de la pièce prenait des notes, et derrière le bar d'époque, une redéccouverte.... le goût délicieux de la bière locale servie par un des manipulateurs de marionnettes qui manipulait maintenant pour les spectateurs assoiffés, les pompes à bières et les décapsuleurs .

Texte de Meri et Carol
                                               Dracula

                                          Le Marionnettiste
                                              Musée à l'étage


                                                  Le Piano